Recherche en Imagerie et Technologies pour la Santé
27-29 mars 2017, Lyon (France)

Programme > Conférenciers Invités


Pierre Payoux

Prof. Pierre PAYOUX

Professeur des Université à l'Université de Toulouse 3 UPS, Directeur du laboratoire UMR 1214 INSERM/UPS ToNIC (Toulouse NeuroImaging Centre) et responsable du service de Médecine Nucléaire du CHU de Toulouse-Purpan , les thématiques de recherche de cet enseignant chercheur sont clairement orientées vers le développement et la validation de nouveaux radiotraceurs dans le domaine des neurosciences et notamment des pathologies neurodégénératives.

L’imagerie moléculaire à l’ère des biomarqueurs en neurologie

Le diagnostic de démence, le diagnostic de maladie de Parkinson, les diagnostics de telle ou telle autre pathologie neurogénérative sont cliniques !

Ces aphorismes sont clairement malmenés ces dernières années avec l’apparition de nouveaux consensus diagnostiques internationaux impliquant de plus en plus l’utilisation de biomarqueurs.

Ainsi, que ce soit pour la démence à corps de Lewy (Mc Keith, 2005) ou pour la maladie d’Alzheimer (Dubois et al. 2007), l’imagerie moléculaire est rentrée de manière flagrante dans les critères diagnostics majeurs de ces pathologies. Cet exposé présentera tout l’intérêt de l’imagerie moléculaire dans ces nouveaux critères diagnostics et mettra en perspective l’utilisation potentielle de ces techniques innovantes dans les prises en charge des pathologies neurodégénératives futures.


Michel De Mathelin

Prof. Michel DE MATHELIN

Professeur des Université à l'Université de Strasbourg et Directeur du laboratoire ICube comptant plus 600 personnes dans le domaine des sciences de l'ingénieur et de l'informatique avec comme domaine phare la recherche en ingénierie biomédicale. Depuis 1999, il est Professeur à Télécom Physique Strasbourg. Il est co-auteur de plus de 200 articles de journaux scientifiques ou d'actes de conférences internationales. Il a reçu en 2004 le prix du meilleur article en vision de la conférence ICRA 2004 et le prix King-Sun Fu Memorial du meilleur article du journal IEEE Transactions on Robotics en 2005. Il détient 8 brevets d'invention en robotique médicale et est un des membres fondateurs de la startup Axilum Robotics. Il est Fellow de la Belgian American Educational Foundation. Ses activités de recherche actuelles portent sur le développement de systèmes d'assistance robotique à la chirurgie mini-invasive et à la radiologie interventionnelle. 

Assistance robotique à la chirurgie endoscopique endoluminale et transluminale

Les techniques chirurgicales en chirurgie digestive cherchent à être de moins en moins invasives et s'appuient sur des modalités d'imagerie de plus en plus précises. La chirurgie endoscopique par les voies naturelles est une approche récente qui voit ses premières applications cliniques.

Elle s'appuie sur l'utilisation d'endoscopes et d'instruments flexibles difficiles voir impossible à manier par un seul opérateur pour réaliser des tâches complexes. La robotique peut apporter des solutions dans ce domaine.

Cette présentation montre les développements récents à Strasbourg de cette approche chirurgicale et des instruments robotisés qui facilitent son usage.


Jacques DUCHENE

Prof. Jacques DUCHENE

Professeur à l'Université de Technologie de Troyes. Il a mis en place et dirigé l'Institut Charles Delaunay, UMR CNRS 6281. Il a été chargé de mission "Technologies pour la Santé et l'Autonomie" au Ministère de la Recherche et membre du Conseil scientifique de l'ITMO "Technologies pour la santé". Il est co-fondateur de l'association MADoPA, du Living Lab ActivAgeing et de la Chaire SilverTech.

Silver Technologies et fragilité du sujet âgé

Le contexte et les enjeux du vieillissement de la population interpellent l’ensemble des décideurs et des acteurs de notre société : en France, les personnes âgées de 60 ans et plus, au nombre de 15 millions aujourd'hui, seront 20 millions en 2030. Le nombre de personnes âgées de 85 ans et plus sera multiplié par près de 4 en 40 ans passant de 1,4 à 4,8 millions d'ici à 2050.

La société doit donc s'adapter, en particulier sur le plan technologique, en proposant des produits et des services qui permettent aux personnes âgées de vivre dans les meilleures conditions de bien-être, d’autonomie et de sécurité. Le développement très rapide des technologies de l’information et des objets connectés, le caractère intuitif de leur usage, leurs capacités de traitement et de communication, permettent d’imaginer des applications très simples sur le plan de la mise en œuvre par les personnes elles-mêmes ou par leur entourage immédiat, professionnel ou non.

L’exposé abordera le volet des Silver technologies sous l’angle de la fragilité des personnes âgées, un état pour lequel les capacités fonctionnelles se dégradent de façon accélérée vis-à-vis du vieillissement physiologique, mais qui présente la propriété d’être réversible si des actions appropriées sont engagées. Les Silver technologies peuvent apporter leur concours aussi bien sur le plan du repérage des personnes en risque de fragilisation que pour un accompagnement motivant de la récupération fonctionnelle et un suivi des progrès liés à cette récupération.

Pour la plupart, ces technologies n’ont cependant de sens que si elles sont intégrées dans des solutions plus globales impliquant généralement des acteurs multiples. De plus, elles peuvent montrer des performances techniques exceptionnelles mais être rejetées dans un cadre d’usage. Deux outils sont alors particulièrement bien adaptés pour mener une innovation au succès : la conception participative et l’évaluation multicritères centrée sur l’usage.

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